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Photo du rédacteurLe collectif du doute

Une réponse de l’Inirr

Après trois relances dont une avec accusé de réception, Marie Derain de Vaucresson, la présidente de l’Inirr, a fini par apporter une réponse aux questions du CDD. La nécessité de réaffirmer sa mission l’a conduite à formuler une réponse de convenance peu convaincante.


Dans quelle mesure l’Inirr pratique-t-elle la justice restaurative ? Sa démarche vise à « rétablir un lien de confiance » et pourtant, dans ce courrier en date du 4 novembre 2022, rien n’est proposé en direction du collectif du doute (CDD).


Malheureusement, « l’action publique » dont il est question dans cette lettre n’est pas «éteinte». Malgré le dépôt des dossiers des plaignants auprès de cette instance de réparation, le meneur des "Voix libérées" continue d’agir en toute impunité dans la presse. Le « show » continue (sur Magcentre et TV Tours principalement).


En outre, la « dimension collective » d’une démarche « en lien avec l’évêque » n’a rien de rassurant, connaissant les antécédents malhonnêtes de l’Ordinaire du lieu… et en définitive, aucune réponse n’a été apportée sur le fond.


Rien sur les torts causés aux autres anciens petits chanteurs.


Rien sur la contradiction fondamentale entre la présomption de vraisemblance et la présomption d’innocence, principe constitutionnel encore en vigueur.


Rien sur leur rôle de légitimation de pratiques antidémocratiques et contraires à notre Etat de droit.


Malgré une volonté affichée d’apaisement, l’Inirr n’est pas en mesure d’entendre les autres «voix» et d’établir la vérité. Sa démarche consiste donc, visiblement, à officialiser une pratique du relativisme prônant une subjectivité au détriment de celle des autres ; une institutionnalisation de la performativité [1], en quelque sorte, basée sur la confusion des procédures (Cf. notre bilan sur la CIASE, cinquième paragraphe).


Rien de mieux pour créer des situations explosives… en attente d’un détonateur.


Ne sommes-nous pas déjà entrés dans l’ère de l’individualisme ?






NOTE

[1] A ce titre, un point est important à souligner : Il est précisé que l’instance se met à l’écoute « pour permettre à l’Eglise de reconnaître les faits ». Certes, mais lesquels et sur la base de quoi ? Le bon sens ne voudrait-il pas en premier lieu que la « reconnaissance » se fasse d’une part de la part de l’accusé et ensuite de la part des enquêteurs dans le cadre d’une investigation ? Suffit-il qu’un plaignant se prononce pour que l’instance ait les moyens de constituer des "faits" à reconnaître directement ?

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